Le patrimoine religieux

Comme bon nombre de communes, Cordemais possède son patrimoine religieux.

Eglise de CordemaisL’église Saint Jean-Baptiste

L’église de Cordemais possède une longue histoire. Elle a subi les travers du temps, la volonté des hommes… mais elle reste aujourd’hui encore un lieu incontournable de Cordemais.

Pour connaître l’historique de l’église, cliquez ici.

Le calvaire

Le calvaire de Cordemais se situe dès l’entrée principale du bourg (RD 49). Il fut construit en 1785 à l’occasion d’une mission sur un tertre supposé être l’ancienne base de la maison seigneuriale d’Acigné. À l’époque, cette famille constitue avec les Rohans, les plus puissants seigneurs de Bretagne.

Calvaire de Cordemais Le calvaire de Cordemais avant

Le mur aux moines

Jadis, au lieudit « le Port », des moines de Redon se sont installés à Cordemais et ont fondé le prieuré Saint-Nicolas. Le port de l’époque était situé à proximité. Ce fut un établissement prospère, quand en 1123, Robert de Cordemais, fils de Tutual, seigneur du lieu, donna aux moines de Redon sa part dans les revenus du port, avant de se faire moine lui-même.

Le prieuré tomba en décadence bien avant le port et en juillet 1779, l’évêque Monseigneur Frétat de Sara, lors d’une de ses visites pastorales, ordonna la restauration de la chapelle Saint-Nicolas dont il ne reste aujourd’hui que quelques pans de murs. Ce sont ces vestiges que l’on nomme le mur aux moines.

Les croix de chemins

La croix de Saint SamsonDans Cordemais et sa campagne, nombreuses sont les croisées de chemins où le promeneur rencontre une croix dont les origines se perdent dans la nuit des temps, les plus anciennes datant du XVème siècle.

Aujourd’hui, on en dénombre encore une vingtaine sur la commune. Celles-ci ont plusieurs usages :

  • Les croix de chemins témoignent de la présence de l’Église. Implantées à la croisée des chemins, elles guident le voyageur. Un certain nombre de croix de chemin sont aussi des croix sur la voie des morts : de la maison du défunt à l’église, le convoi funéraire s’arrêtait à toutes les croix pour réciter quelques prières ;
  • Certaines croix de chemins servaient aussi aux processions et aux rogations, fête aujourd’hui oubliée mais essentielle en milieu rural. Les rogations constituaient une fête liturgique s’échelonnant sur les trois jours précédant l’Ascension. Curé en tête, la procession des paroissiens traversait le terroir de part en part, s’arrêtant aux croix pour bénir les prés et les champs. Le but était évidemment de garantir, par des prières adéquates, la prospérité de la communauté villageoise, la protection des récoltes et des troupeaux.

À Cordemais, le premier jour, la procession faisait une boucle à travers le bourg jusqu’à la croix de l’ancien prieuré de Saint-Samson. Le second jour était celui de la grande boucle partant depuis le bourg vers le Sillon : le cortège stationnait à la Croix Cottais, à la Croix Morzel, à la Herguenais, se dirigeait vers la colle pour finir à la Poirie. Le troisième jour, la procession parcourait le marais en direction de la Peille.

  • Les croix mémoriales sont des témoins. C’est ainsi que le lieu d’une mort brutale, ou au contraire d’un coup de chance, fait l’objet d’une érection de croix.

Les croix les plus anciennes sont monolithiques et en granit. Les calvaires les plus récents sont généralement en fer ou en ciment.

La croix de Saint-Samson, située au croisement de la rue de la Grand’Fontaine et celle du Prieuré, date du XIème siècle. Cette croix est le seul vestige du prieuré de Saint-Samson.

Les monuments aux morts image001

Afin de rendre hommage aux nombreux morts et disparus durant les guerres mondiales, sur la commune de Cordemais sont érigés trois monuments aux morts.

Le monument aux morts implanté au centre du cimetière énumère les noms des soldats morts pour la France durant les guerres du XXème siècle, « Aux enfants de Cordemais 1914-1918 », « Aux morts de la guerre 1939-1945 », « En souvenir de nos camarades tombés en Afrique du Nord et aux victimes civiles et militaires de toutes les guerres ». Il a été érigé en 1921. Un carré de soldat a été ajouté en 2001 au pied du monument.

Le monument au fond du cimetièreLe monument « à la mémoire des victimes des bombardements et des Allemands, août 1944 à mars 1945, ne les oublions jamais » est placé plus en retrait, au fond du cimetière.

Le monument des chasseurs à pied alpins situé au Patureau des Perrières, à proximité du Temple-de-Bretagne, rappelle l’intervention du 17ème bataillon de chasseurs à pied sur le front de Cordemais, « Après avoir participé à la libération du Berry au sein du bataillon CAROL, unité de la brigade Charles Martel de l‘organisation de résistance de l’armée, ils sont venus, réformés sous l’écusson du 17ème bataillon des Chasseurs à pied, poursuivre la lutte contre l’occupant de cette partie du front de : la Poche de Saint-Nazaire. Beaucoup n’avaient pas 20 ans. Respectez leur mémoire !

À ces monuments en souvenir de la seconde guerre mondiale s’ajoute celui de la gare de Cordemais, « Entre août 1944 et mai 1945, la gare de Cordemais restera le seul lieu de passage entre la France libérée et la Poche de Saint-Nazaire », et la table de la reddition sur laquelle a été signée l’armistice.

Pour en savoir plus sur l’histoire de Cordemais pendant les guerres, cliquez :

 

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